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Diabète

Une maladie chronique à prévenir

À ce jour, la cause réelle du diabète demeure inconnue. Sa prévalence en Vaucluse (4,06%) est supérieure à la moyenne nationale (3,9% en France métropolitaine) et cause de 2% à 6% des décès en PACA.
Parce que certains facteurs peuvent en influencer l’apparition, prévention et suivi représentent un enjeu majeur de santé publique.

 

Une maladie à deux visages

Le diabète est une maladie chronique incurable causée par une carence ou un défaut d’utilisation de l’insuline entraînant un excès de sucre dans le sang qui est ensuite déversé dans l’urine.
À la longue, l’hyperglycémie provoquée par la présence excessive de glucose dans le sang entraîne des complications (au niveau des yeux, des reins, des nerfs, du coeur et des vaisseaux sanguins).

  • Le diabète de type 1 représente de 5 % à 10 % de tous les cas de diabète. Cette forme de la maladie apparaît le plus souvent durant l’enfance ou l’adolescence. La maladie ne devient apparente qu’au moment où 80 % à 90 % des cellules pancréatiques productrices d’insuline sont déjà détruites. L’installation est alors rapide. Dans ce cas, la prise d’insuline est impérative, d’où le nom qu’on lui attribue souvent de «diabète insulinodépendant (DID)».
  • Le diabète de type 2 ou diabète de la maturité représente 90 % de tous les cas de diabète. Il survient à l’âge adulte, souvent après 40 ans. Il est très héréditaire puisque si l’un des deux parents est diabétique, il y a 80% de chance de déclencher un diabète surtout si des facteurs favorisant sont associés (la sédentarité, l’excès de poids, la consommation d’alcool, et pour les femmes avoir des enfants de plus de 4 kg).

    Contrairement au diabète de type 1 dont le traitement est toujours l’insuline, le diabète de type 2 se traite pendant les premières années , le plus souvent par des comprimés antidiabétiques oraux , voire par des analogues d’hormones injectables.

 

Une exigence : la surveillance des personnes diabétiques

Des recommandations de bonnes pratiques cliniques ont été développées et diffusées, et sont mises en oeuvre au CH du pays d’Apt à travers deux types de prises en charge en étroite collaboration avec le médecin traitant. L’une, classique, consiste, après dépistage, à stabiliser l’évolution de la maladie, le plus souvent en hospitalisation conventionnelle. A chaque fois que nécessaire, les avis des praticiens spécialistes sont sollicités (ophtalmologue, cardiologue…) dans le cadre d’une prise en charge pluridisciplinaire du patient. L’autre, plus originale, vise à apprendre au patient comment améliorer son quotidien en respectant des pratiques, que l’équipe d’éducation thérapeutique peut communiquer , dans le cadre d’une hospitalisation de semaine, en fonction des besoins du patients.